Il y a quelques mois, Baky, l’ancien international ivoirien, avait lancé une déclaration audacieuse affirmant qu’aucun joueur de la génération actuelle ne mériterait sa place, même sur le banc, dans l’équipe de 2006 de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, après le triomphe éclatant lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, Serge Aurier a choisi le moment parfait pour répondre à cette provocation.
Aurier, le défenseur capitaine de la sélection ivoirienne, a prononcé sa réplique pleine d’esprit juste après avoir remporté son deuxième titre personnel à la CAN, le premier datant de 2015. « Ça fait 2 CAN pour Max Gradel et moi, peut-être qu’on peut avoir la place sur le banc des remplaçants maintenant, » a déclaré Aurier, soulignant ainsi le palmarès récent de la génération actuelle de la Côte d’Ivoire.
La victoire lors de la CAN 2023 a été un triomphe éclatant pour la Côte d’Ivoire et a propulsé Aurier et ses coéquipiers au sommet du football africain. Cette réponse percutante ne fait pas seulement écho aux succès récents, mais elle pose également la question cruciale de la pertinence et de la légitimité de la génération actuelle dans l’histoire du football ivoirien.
La rivalité amicale entre les générations prend une nouvelle dimension avec cette victoire, renforçant la position d’Aurier et de Gradel dans la conversation sur les grands noms du football ivoirien. La génération de 2006 reste une référence, mais les performances répétées de la génération actuelle réclament leur place légitime dans le panthéon du football ivoirien.
En suscitant des débats enflammés sur les réseaux sociaux, la déclaration d’Aurier a alimenté la passion des fans, créant une discussion animée autour de la place de chaque génération dans l’histoire du football ivoirien. Le débat sur la place sur le banc en 2006 reste ouvert, mais la CAN 2023 a incontestablement ajouté un nouveau chapitre glorieux à cette saga passionnante du football ivoirien.