La CAN 2023, qui a suscité l’enthousiasme des amateurs de football, est désormais entachée par un différend acrimonieux entre deux anciennes gloires du football camerounais, Geremi Njitap et Samuel Eto’o. Au cœur de la controverse, des allégations d’agression, de manipulation et un affrontement public qui dévoile une fissure profonde au sein des Lions Indomptables.
Les prémices de la discorde
Depuis la fin de la CAN 2023, Geremi Njitap, actuellement à la tête du SYNAFOC, a attiré l’attention en accusant publiquement la FECAFOOT, dirigée par Samuel Eto’o, d’agression lors d’un épisode tumultueux dans les vestiaires après la victoire contre la Gambie. L’ancien milieu de terrain du Real Madrid prétend que l’ordre d’empêcher son accès aux vestiaires est venu directement de Samuel Eto’o.
La réponse officielle de la FECAFOOT
Dans une riposte officielle publiée ce mardi, la FECAFOOT a rejeté vigoureusement les allégations de Njitap. Selon le communiqué, l’accès aux vestiaires pendant la CAN était soumis à la présentation d’un PASS, une mesure applicable à tous, y compris aux présidents des associations membres. La fédération accuse Njitap de ne pas détenir le PASS nécessaire, ce qui a conduit à son blocage par la sécurité de la CAF. La FECAFOOT qualifie également le comportement de Njitap, incluant des invectives envers Eto’o lors du match contre le Nigeria, de « comportement irresponsable » portant atteinte à l’image du Cameroun et des Lions Indomptables.
Le contexte et les enjeux
Cette querelle intervient dans un contexte où l’équipe nationale camerounaise, malgré ses succès sur le terrain, fait face à des tensions internes et des divergences notables. Les enjeux s’étendent au-delà d’un simple différend entre deux anciens coéquipiers, illustrant des fractures plus profondes au sein de l’appareil footballistique camerounais.
Réactions de la communauté sportive
Cette dispute a suscité des réactions diverses au sein de la communauté sportive camerounaise et au-delà. Certains expriment leur préoccupation quant à l’impact négatif sur l’image du football du pays, tandis que d’autres soulignent la nécessité d’une enquête impartiale pour démêler les faits.
Les prochaines étapes
Alors que la CAF prend en charge l’enquête sur cet incident, l’opinion publique reste en suspens, attendant de voir comment cette affaire complexe évoluera. La résolution de ce différend pourrait avoir des implications profondes sur la gestion du football au Cameroun et sur la perception internationale de l’équipe nationale.