Dans le cadre de notre rubrique » l’interview « , nous avons rencontré une des plus belles promesses footballistiques du Bénin, à savoir, le jeune et talentueux footballeur, Wilfried Boni. Ce dernier a bien voulu nous accorder un échange dont nous vous présentons l’exclusivité avec cette retranscription infra.
1) Qui est Wilfried Boni ?
Je suis un jeune Béninois né dans mon pays. Néanmoins, j’ai eu la chance de grandir du côté de notre pays frère, la Côte d’Ivoire où j’ai pu développer, très tôt, ma passion qui est le football.
2) Pouvez-vous nous raconter, en quelques mots, votre parcours en tant que footballeur ?
À ce niveau, il faut dire que j’ai fait toute ma formation en Côte d’Ivoire, étant donné que j’y ai fait une bonne partie de mon enfance. Par la suite, je suis rentré dans mon pays natal, le Bénin. Une fois de retour chez-moi, par le biais de mon oncle, j’ai fait la découverte de notre championnat local. Pour ce faire, j’ai, de prime abord, passé divers tests notamment chez les Buffles du Borgu, le Djeffa fc ou encore le Réal sport de Parakou, où j’ai, par la grâce de Dieu, été retenu à l’époque. Ainsi, après donc une saison passée au sein du dernier club cité, j’ai eu une formidable opportunité, celle de m’engager avec le club de Dynamo d’Abomey pour une nouvelle aventure. Et pour dire vrai, sans grande hésitation, j’ai tout de suite sauté sur l’occasion. Voici, en quelques mots, mon jeune parcours jusqu’à présent.
3) Comment s’est passée votre acclimatation dans l’univers footballistique béninois une fois de retour chez-vous au Bénin ?
Franchement, je dois avouer que ça été très difficile eu égard au fait que je suis arrivé ici avec une méforme physique ( il faut dire que lors de mes derniers mois en Abidjan, j’ai beaucoup profité de la vie ). Du coup, j’ai dû me remettre, véritablement, dans le rythme avec une préparation personnelle vraiment corsée.
4) Quel regard portez-vous sur le niveau du championnat béninois ?
Je dirai que le niveau du championnat béninois est beaucoup physique que technique, comme on le dit dans le jargon ivoirien ‘ si tu n’es pas prêt ne vient pas jouer ici ‘, c’est vraiment un football d’une rude intensité physique. Outre ce volet, s’il y a un fait qui m’a vraiment marqué, c’est l’engouement que les supporters ont vis-à-vis de leurs équipes. Franchement, cest très formidable, les supporters sortent toujours en grand nombre pour se rendre dans les stades.
5) Quels sont vos objectifs à court et à long terme ?
Mon objectif à court terme c’est d’aider mon club à se qualifier pour la Super Ligue Béninoise. Une fois là, on fera tout pour terminer parmi les deux premiers afin d’accrocher une place qualificative pour les compétitions africaines.
Ensuite, s’agissant de mon objectif à long terme, j’aimerais, bien évidemment, réaliser mon rêve absolu, celui d’exporter mon talent en Europe dans un grand club. À côté de cela, ça serait un honneur pour moi de représenter mon équipe nationale un jour.
6) L’histoire raconte que vous étiez un talent pur du Maracana ivoirien, pensez-vous que ce ‘ sport ‘ vous a été utile quelque part ?
( il rit ) était ? Non je ne dirai pas ça je dirai plutôt que je suis toujours un talent pur de cette discipline, car c’est dans le Maracana j’ai puisé toute ma technique et j’adore ce sport. En réalité, j’étais à Abobo pk18 et là-bas, tous les ‘ stades ‘ ont gardé mes traces. Une anecdote, j’avais pour habitude de ne rater aucun penalty et un jour, alors qu’on disputait une finale d’un tournoi dénommé ‘ Dieng ‘, le tournoi de Maracana le plus célèbre de la zone, j’étais sur le banc des remplaçants pendant tout le match et à 5 minutes de la fin de la rencontre, le coach m’a fait rentrer. Lors de la fatidique épreuve de tirs au but, j’ai marqué le seul pénalty qui nous a permis de glaner le trophée. Cette expérience a fait augmenter, un peu plus, ma côte de popularité dans ce milieu.
Neanmoins, en grosso modo, j’aimerais dire, en ce qui concerne le Maracana, que cette discipline est bonne certe pour avoir une bonne technique mais pour ceux qui aspirent à avoir une carrière professionnelle, je ne leur conseille pas de faire long feu dans ce milieu.
7) Quels conseils pouvez-vous donner aux nombreux jeunes africains qui souhaitent embrasser une carrière de footballeur un jour ?
Les conseils que je peux donner résident en : le respect, le courage, la foi en soi, le travail et aussi, la prière car avec Dieu, tout est possible.
8) Quel est votre idole dans le milieu du football ?
J’adore Messi qui, pour moi, est indiscutablement le meilleur joueur du monde voire de l’histoire mais pour le coup, je dirai Mesult Ozil car je me rapproche beaucoup plus de lui en terme de style de jeu.