Suite à la violente altercation entre Walid Regragui, sélectionneur du Maroc, et Chancel Mbemba, capitaine congolais, lors du match opposant la République Démocratique du Congo et le Maroc lors de la CAN 2023, la Confédération Africaine de Football (CAF) a pris la décision d’ouvrir une enquête officielle, comme l’a indiqué un communiqué de presse récent.
Le tumulte a éclaté à l’issue du deuxième match de la poule F entre les équipes marocaine et congolaise. Une vive altercation entre Mbemba et Regragui a rapidement dégénéré en une bagarre générale, tant sur la pelouse que dans les vestiaires, jetant ainsi une ombre sur la compétition.
Dans une déclaration faite en zone mixte, Chancel Mbemba a déclaré : « Je respecte le coach qui est un grand monsieur. La télévision a coupé les vidéos, mais moi je les ai. J’ai pas besoin de les balancer. Je garde mon silence c’est mieux, je suis comme ça. Tout le monde me connaît, je respecte tout le monde, j’ai pas besoin de tirer quelqu’un mais la justice de Dieu est là. Quand je joue au football je joue normalement, je suis pas un super joueur. Ce MOT-LÀ qu’il a sorti, c’est le coach lui-même qui le dira. Lui-même va parler. »
D’un autre côté, Walid Regragui a tenté de calmer les tensions en déclarant : « Je n’ai rien à dire sur ça. J’ai beaucoup de respect pour Mbemba. Peut-être que c’est l’adrénaline qui l’a fait répondre comme ça. Il n’y a pas de soucis. Je regrette car on n’a pas donné une belle image ni nous ni la RDC. »
Malgré ces déclarations, la CAF, qui était initialement restée silencieuse sur l’affaire, a finalement émis un communiqué officiel. « La CAF a ouvert une enquête contre la Fédération Royale Marocaine de Football (« FRMF ») et la Fédération Congolaise de Football (« FECOFA ») suite aux incidents survenus à la fin de la rencontre entre le Maroc et la République Démocratique du Congo, lors de la neuvième journée de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023. La CAF ne fera aucun autre commentaire sur cette affaire jusqu’à ce que l’enquête soit terminée », indique le communiqué.
Cet épisode a suscité des réactions mitigées, alimentant les spéculations quant aux conséquences possibles pour les deux fédérations concernées. L’attention se tourne désormais vers les résultats de l’enquête de la CAF, qui déterminera les éventuelles sanctions et implications pour les équipes impliquées. Il reste à voir comment cette situation évoluera et quel impact elle aura sur la réputation du football africain.