Avec un geste empreint de respect et de reconnaissance, le Parc des Princes a offert à Kylian Mbappé un hommage à la hauteur de son talent et de son impact au sein du PSG. Dimanche dernier, lors du match contre Toulouse au cours duquel le club parisien s’est incliné 1-3, les supporters parisiens ont salué leur prodige d’une manière digne de son rang, orchestrant un véritable concert de louanges à l’adresse de celui qui s’apprête à quitter le club cet été. Après la rencontre, Luis Enrique, entraîneur du PSG, n’a pas manqué de saluer cette initiative des supporters.
L’Espagnol a loué l’hommage rendu à Mbappé, soulignant la justesse des applaudissements et des chants qui ont résonné dans les travées du stade. Selon lui, cet hommage était à la mesure de l’immense contribution de Mbappé au club, faisant de lui une véritable légende malgré sa jeunesse.
L’ancien technicien du FC Barcelone a également exprimé sa satisfaction face au tifo déployé par les ultras, qu’il a qualifié de « très beau et très significatif ». Pour lui, cet hommage était la juste reconnaissance du travail exceptionnel accompli par le jeune prodige au cours de son passage au PSG.
Pourtant, malgré cette atmosphère chargée d’émotion et de reconnaissance, Luis Enrique a fait le choix de ne pas substituer Mbappé en fin de match pour lui offrir une ovation. Une décision qui peut surprendre, mais que l’entraîneur justifie par le souci de ne pas irriter certains supporters habitués à voir Mbappé sortir avant la fin du match.
« Je n’ai pas sorti Kylian parce qu’à chaque fois que je le faisais, ça en irritait certains », a expliqué Luis Enrique. Une déclaration qui révèle la sensibilité de la situation et la complexité des rapports entre l’entraîneur, le joueur et les supporters.
Dans cette période de transition, marquée par l’annonce du départ imminent de Mbappé, le PSG continue d’évoluer sur le fil du rasoir, jonglant entre hommages et choix tactiques de Luis Enrique. Une chose est certaine : la légende de Mbappé au Parc des Princes restera gravée dans les mémoires, même si le rideau se baisse sur ce chapitre de son histoire parisienne.