Après son ‘prêt’ avorté du côté de l’équipe nationale ivoirienne, où il devait initialement coacher les Éléphants pour le reste de la CAN, Hervé Renard a été invité à clarifier cette histoire lors d’une entrevue avec L’Equipe.
Cette saga improbable a captivé l’actualité footballistique hier. La Côte d’Ivoire, qualifiée miraculeusement pour les 1/8 de finale de la CAN 2023 en tant que pays hôte, a tenté de persuader la Fédération française de football d’obtenir le prêt d’Hervé Renard pour le reste de la CAN, à seulement 4 jours de son 1/8 de finale contre le Sénégal. Malheureusement, le président de la Fédération ivoirienne de football, Idriss Diallo, a vu son homologue français, Philippe Diallo, décliner l’offre.
Si Hervé Renard s’était succinctement exprimé sur cette affaire sur Canal+ en disant « Les négociations n’ont pas abouti favorablement, c’est que cela ne devait pas se réaliser. J’aurais adoré mais le destin en a choisi autrement », il est revenu plus en détail sur ce dossier lors d’une interview accordée à L’Equipe aujourd’hui. « Quand vous avez le président de la Fédération, le Premier ministre du pays qui vous le demandent, je n’avais pas le droit de dire non. Impossible », a-t-il d’abord déclaré, ajoutant ensuite : « Dès le départ, j’ai dit au président de la Fédération : »Je veux bien, mais il n’est pas question que je quitte les Bleues, donc vous demandez à mes dirigeants s’ils acceptent que je puisse faire les deux ».
Bien qu’il soit fidèle et engagé totalement avec l’équipe nationale française féminine, Hervé Renard semble toujours ouvert à d’autres aventures en témoigne ses derniers propos lors de cette entrevue : « Ce n’est pas facile à comprendre, peut-être, vu de France, mais d’avoir beaucoup voyagé m’a fait voir les choses différemment, m’a ouvert l’esprit. (…) En fait, si tu as les tenants et les aboutissants, tu peux comprendre vraiment les choses. Et je ne vois pas en quoi ça aurait été incompatible de faire les deux. » Voilà qui est désormais clair et qui devrait éclairer les lanternes de plus d’un.