Les footballeurs guinéens, ayant validé leur billet pour les 1/8 de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, ont choisi de ne pas participer à leur séance d’entraînement hier, créant ainsi une pause préoccupante dans leur préparation. La raison de ce boycott est attribuée au non-paiement de leurs primes de qualification, qui, à ce jour, n’ont toujours pas été versées.
Évoluant dans le groupe C aux côtés de formations de renom telles que le Sénégal, le Cameroun, et la Gambie, la Guinée a réussi à décrocher une place en 1/8 de finale de la CAN en terminant en tête du classement des meilleurs troisièmes de poules pour le plus grand bonheur des supporters guinéens. Cependant, cette victoire sur le terrain contraste avec les défis financiers auxquels les joueurs font face en coulisses.
La rencontre prévue contre la Guinée Équatoriale le dimanche 28 janvier 2023 à 17 heures GMT suscite des inquiétudes quant à l’état d’esprit de l’équipe guinéenne, affectée par des retards de paiement qui ont incité les joueurs à exprimer leur mécontentement envers le ministre des sports guinéens, accusé de ne pas avoir honoré ses engagements financiers.
Cette situation, amplifiée par des publications virales sur les réseaux sociaux, a déclenché des débats passionnés au sein de la communauté sportive et au-delà. L’incapacité à résoudre ces problèmes financiers en interne suscite de grosses inquiétudes d’autant plus qu’il est crucial de souligner que ce n’est pas la première fois qu’un tel épisode se produit dans le milieu du football africain. Cela met en lumière une gestion parfois précaire du sport roi sur le continent. Les conséquences de ces situations peuvent affecter le moral des joueurs, l’unité au sein de l’équipe et, en fin de compte, les performances sur le terrain. Pour le moins qu’on puisse dire, en voilà une triste réalité qu’il faudrait résoudre pour permettre un meilleur développement du football africain.