Suite aux 1/8 de finale de la CAN 2023, un spectacle inoubliable pour les passionnés de football africain, l’ombre des polémiques liées à l’arbitrage plane sur cette compétition tant attendue. Les scénarios palpitants et les rebondissements spectaculaires ont captivé les amateurs de football, mais certaines erreurs d’arbitrage ont déclenché l’ire de plusieurs joueurs, laissant un goût amer dans la bouche des équipes éliminées. Face à cette réalité, la CAF a décidé de briser la muraille du silence pour rassurer l’opinion publique.
Romain Saïss, capitaine de l’équipe nationale du Maroc, n’a pas mâché ses mots après l’élimination des Lions de l’Atlas face à l’Afrique du Sud. Sa frustration s’est exprimée dans des critiques acerbes envers l’arbitrage : « Même quand on marque des buts, on se les fait refuser injustement par le corps arbitral. Il faut m’expliquer celle-là. On nous fait des réunions sur l’arbitrage avant les grandes compétitions, mais à un moment donné, il faut arrêter de prendre les gens pour des cons. Ça peut changer le cours du match, ce n’est pas anodin ».
De son côté, Krépin Diatta, joueur clé de l’équipe sénégalaise, a exprimé sa frustration après la défaite surprise face à la Côte d’Ivoire, pays hôte. Ses mots étaient tranchants : « Tu ne peux pas décider du sort de tout un pays comme ça. C’est incompréhensible. Tu ne veux pas regarder la VAR après cette action… c’est une véritable conspiration ». Des déclarations qui ont alimenté le débat sur la qualité de l’arbitrage dans cette compétition.
Face à ces critiques virulentes, la Confédération Africaine de Football (CAF) a choisi de briser le silence. Lors d’une conférence de presse tenue mercredi, Veron Mosengo-Omba, secrétaire général de la CAF, a pris la parole pour aborder le délicat sujet de l’arbitrage à la CAN 2023. Il a déclaré : « Jusqu’à présent, l’arbitrage a été salué pour sa qualité et son niveau élevé. Concernant les plaintes sur la VAR, il est courant de percevoir l’arbitrage comme favorable en cas de victoire et défavorable en cas de défaite. Je ne souhaite pas m’engager dans ce débat. Tout le monde est libre de critiquer, et ces critiques ne me visent pas personnellement. Il est légitime de critiquer la CAF, mais il est important d’être équitable ».
Ces déclarations tentent-elles d’apaiser les tensions grandissantes à l’aube des huitièmes de finale ? Seul le déroulement des prochains matchs pourra répondre à cette question, mais une chose est sûre : l’arbitrage restera au centre des discussions pendant toute la durée de cette compétition continentale.